Nouvelle-Zélande – Le parc national d’Arthur Pass
Le parc naturel d’Arthur Pass est l’un des grands incontournables d’un voyage dans l’île du Sud de la Nouvelle-Zélande. Nous voyageons sans plans définis lors de ce roadtrip, sans réel itinéraire. On se laisse porter au grès des opportunités, des envies et de la météo. Parfois on s’arrête à un endroit parce que le nom nous a attiré sur la carte. Ou simplement parce qu’on aime ce qu’on voit à travers nos carreaux. Parfois on prévoit de rester 3 jours à un endroit et puis en fait non, une fois là bas ça ne colle pas. On essait de se détacher aux plus des contraintes (même si c’est plus facile à dire qu’à faire) en pensant un jour après l’autre. Pourtant, Arthur’s Pass National Park, c’était un endroit inscrit dans ma tête depuis des semaines, des mois même. Alors il y a quelques jours, nous avons pris la route direction le parc national d’Arthur Pass.
Écrire sur la Nouvelle-Zélande tout en voyageant n’est pas chose aisée pour moi, passant de jolies découvertes en belles surprises de jours en jours. Ce n’est pas vraiment chronologique puisque j’ai plein de choses à vous partagez à propos de l’île du Nord, de ma vie à Wellington pendant quatre mois… J’imagine que je prendrais le temps d’écrire sur d’autres coins de la Nouvelle-Zélande lorsque je serais de retour en France dans quelques mois mais en attendant, en ouvrant mon traitement de texte aujourd’hui, c’est sur l’une des plus récentes destinations que j’ai envie d’écrire car le parc national d’Arthur Pass a su respecter mes attentes. Plus encore. Je ne peux pas encore parler de coup de cœur puisqu’il me reste beaucoup de choses à découvrir en Nouvelle-Zélande mais je suis certaine qu’il fera partie de mon top 10 néo-zélandais à la fin de mon voyage. Des montagnes, des randonnées, des rivières, des vallées et la liberté.
De cette semaine à Arthur’s Pass National Park, je retiendrais trois noms de lieux :
Avalanche Peak – 1833 mètres
L’ascension d’Avalanche Peak : mi-randonnée, mi-escalade qui fait souffrir les genoux à la descente, laisse des courbatures pendant deux jours mais qui donne une vue à 360° simplement époustouflante. C’est simple, arrivés au sommet, on oubli tout les efforts, les jambes qui tirent, le cœur qui s’est un peu emballé : aux oubliettes ! On ouvre juste les yeux et on admire (avant de prendre des dizaines de photos évidemment 🙂 ) 1100 mètres de dénivelé positif en 3 km pour l’aller par avalanche peak track, le même dénivelé en 4 kilomètres de plus au retour par la Scott’s track. 7 petits kilomètres, presque 7 heures (avec les pauses photos & pique-nique au sommet).
O’Malley’s Track
La jolie balade reposante, qui commence dans la forêt le long de la rivière Waimakariri et qui débouche sur une plaine avec vue sur les Alpes du Sud. Le pied totale de s’installer dans l’herbe avec son pique-nique du jour (avant l’arrivée des sandflies qui font de vous leur pique-nique…).
Hawdon Valley
L’avantage d’avoir un véhicule certifié « self contain » en Nouvelle-Zélande (c’est à dire qu’il est capable de garder tous ses déchets – eau, toilettes…), c’est d’avoir accès à des zones de camping gratuite absolument fabuleuse parfois. Ce n’est pas toujours le cas évidemment, mais cette fois, à Hawdon Shelter c’était presque parfait. Immense clairière avec quelques vues sur les montagnes environnantes, possibilité de balade en forêt / en plaine et le long de la rivière. Mes plus belles balades à Hawdon Valley ? Celle au petit matin, au levé du soleil, bonnet sur la tête et appareil photo dans les gants. Le seul GROS problème ici fut encore une fois les sandflies qui nous ont littéralement fait craquer au bout de deux jours…
Vous comprenez maintenant, pourquoi je ne pouvais pas attendre pour vous partager cette semaine dans ce parc national ?
5 commentaires
Perrine
C’est beauuuu ! Je ne me suis pas aventurée du côté d’Arthur’s pass quand j’étais en Nouvelle-Zélande. J’avais entendu des avis mitigés, mais je crois que beaucoup ne font qu’effleurer ce parc. J’avais dû faire des choix parce que j’ai vécu un peu trop longtemps à Wellington 🙂
J’ai lu ton bilan des 6 mois et je me reconnais dans les difficultés que tu as eu à Wellington, même si niveau prix j’ai été plus gâtée que toi pour le logement 🙂
Julie
AH oui, quels avis avais-tu entendu je suis curieuse ? Moi j’ai vraiment adoré en tous cas !
Je comprend l’histoire des choix, on ne peut pas tout faire… On a finalement quitté Wellington au bout de 4 mois pour ne pas se sentir piéger de notre côté parce qu’on ne s’y retrouvait pas vraiment.
Perrine
Les gens disaient que c’était pas fou et avec beaucoup de forêt, mais en fait si tout le monde commence par Queenstown et Wanaka ou le Tongariro bah je pense que l’intérêt pour les montagnes se tarit un peu et c’est bien dommage. Du coup personne ne s’aventure vraiment.
Perrine Articles récents…Histoires expatriées : mon coin de France
Julie
J’ai croisé des voyageurs qui m’ont dit « Oh Arthur Pass on a pas fait parce bon les montagnes c’est toutes les mêmes et on a fait Queenstown… »
Madame Dree
Qu’est ce que c’est beau ! 😮