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Le vol à voile, une autre façon de s’envoler

Si vous lisez ce blog, il y a de très fortes chances que vous aimiez voyager (ou alors vous êtes un de mes proches qui me suit ici pour me faire plaisir. Ou vous êtes juste curieux. Ou encore tout cela à la fois). Par conséquence, il y a aussi un fort pourcentage d’entre vous qui prend parfois/souvent l’avion pour aller d’une destination à une autre. Alors si pour vous l’avion n’est pas qu’une obligation, que ça ne vous stresse pas 5 semaines avant de le prendre et si le vertige n’est pas un problème majeur dans votre vie, je ne peux que vous conseiller d’essayer de vous envoyer en l’air avec un autre type d’appareil : le vol à voile !

 

Mais qu’est-ce que c’est le vol à voile ? Oui parce que maintenant que je l’ai testé je le sais, mais vous, le savez-vous ? Si vous le savez déjà, je suis fière de vous, vous avez une meilleure culture générale que moi ! Pour les autres, le vol à voile c’est que nous, non-initiés, appelons plus couramment le planeur.

Vol à voile et avion remorqueur

Alors je vous le concède, le vol à voile/planeur n’est pas fait pour traverser l’Atlantique à la conquête des États-Unis, certes. Mais figurez-vous qu’il n’est pas impossible de parcourir de longues distances en planeur.

Mon expérience de vol à voile, je l’ai réalisé en juin 2012 grâce à une journée d’initiation réservée aux femmes dans le but de faire connaître cette activité et aussi de recruter quelques nouvelles licenciées au sein de la Fédération Française de Vol à Voile qui compte beaucoup plus d’hommes que de femmes. Pour tout vous dire, c’est la maman de Mr Boucle qui m’a entraîné dans cette journée qu’elle a eu connaissance par une amie mariée à un pilote… en gros quand on est pas en contact avec ce milieu, il n’est pas toujours facile d’avoir l’info et c’est dommage car nous avons vraiment passé une chouette journée !

Pour 40€/personne, nous avons eu le droit à un cours d’initiation théorique (en salle avec des petits schémas)P1060641 pour comprendre les bases du vol à voile. C’est un peu technique mais finalement c’est assez logique : un levier manuel pour diriger, des pédales pour incliner dans un sens où dans l’autre. Des cadrans d’altitude, de vitesse (et d’autres) et des colonnes ! Oui parce que pour pouvoir voler et prendre de l’altitude sans moteur, il faut des colonnes d’air ascendantes qui se trouvent sous les cumulus (les nuages), on ne peut donc pas pratiquer le vol à voile lorsque le ciel est complètement dégagé.

 

Après le cours en salle, nous sommes parties découvrir les engins. Toute petite « cabine » et longues ailes : « Vous êtes sûr qu’on va voler là dedans ? Haut dans le ciel ? Sûr ? ».

Et après avoir vu comment évacuer le planeur, déplier son parachute en cas de pépin : le premier vol ! Ce premier vol d’environ 20-30 min était un vol découverte, un baptême. Dans un biplace, on s’installe sur le siège avant, on pose simplement les mains et les pieds sur les commandes et on s’imprègne des mouvements que l’instructeur fait dans le siège derrière nous. On se fait tracter par un avion remorqueur pour prendre notre envol, puis on écoute l’instructeur, on ouvre les yeux pour regarder en bas (ou face à nous si on a le vertige et/ou le tournis dû à la montée via la colonne ascendante) et on profite du moment ! A savoir que si on profite du point de vue, du paysage etc, on ne profite pas du silence. Et oui, il n’y a pas de moteurs mais la cabine n’est pas insonorisée et le vent contre les ailes nous rabat un peu les oreilles. Mais peu importe, l’expérience est irremplaçable !

Arnachage

Un pique-nique entre participantes sur la piste et nous sommes reparties, chacune notre tour, pour notre deuxième vol. Cette fois il ne suffisait pas de se laisser guider mais bien de piloter soi-même. C’est le moment où on s’est un peu près toutes dits : « Mais je n’y arriverais JAMAIS ». Erreur, nous y sommes toutes parvenues et c’était chouette, chouette et chouette ! Bon bien sûr nous avions nos supers instructeurs derrière nous, bien sûr nous n’aurions pas pu gérer le décollage et surtout l’atterrissage toutes seules sans conseil, mais quand même on a réussi !!

Pour ceux que le « gâchis » de carburant utilisé par l’avion remorqueur pose un soucis, il est intéressant de savoir que la fédération (FFVV) essaie de s’équiper au maximum de treuil électrique alimenté par cellules photovoltaïques pour remplacer les avions remorqueur. Un bon point pour le développement durable !

Si cet article vous a donné envie d’en connaître plus sur le vol à voile, n’hésitez pas à consulter le site de la Fédération Française de Vol à Voile  et de vous rapprochez des aérodromes près de chez vous.

 

Bon vol !

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